The Promised Neverland est une série de 2018 des éditions Kaze qui a fait grandement parlé d’elle. Je ne m’étais pas penchée sur le titre à cause de la hype présente mais finalement, le coffret de Noël m’a attirée ainsi que l’animé.
Et je ne fus guère déçue.
The Promised Nerverland suit la vie de trois orphelins : Ray, Norman et Emma. Tout semblait bien aller jusqu’à ce qu’ils découvrent la vérité sur leur vie au sein de l’orphelinat Grace Field House : ils sont destinés à servir de bétails. Commencent alors une course contre la montre pour leur survie ainsi que celle de tous les autres enfants de l’orphelinat.
Au premier abord, ce titre pourrait être une petite série tout ce qu’il y a de banale avec quelques petites questions qui se pose sur le pourquoi des numéros dans le cou, des tests quotidien, des barreaux au fenêtres mais aussi de la barrière et du portail interdit. On pourrait penser qu’ils vivent tous heureux et qu’ils vont se faire adopter pour continuer de l’être.
Seulement, on se rend vite compte que c’est loin d’être le cas.
Ils sont destinés à un funeste destin qui, une fois découvert, va changer le point de vue de nos trois compères sur leur vie quotidienne.
La seconde partie de ce tome change radicalement d’atmosphère et on commence à rentrer dans le vif du sujet : l’évasion des enfants. C’est là que la série à réellement commencée à me plaire car la vision du monde change et on entre dans la véritable course contre la montre. Je n’ai pas décroché une seconde de l’oeuvre et je ne voulais pas que cela se finisse. L’angoisse m’a plusieurs fois rattrapée et franchement, j’adorai ça.
Je ne m’attendais pas à de telle chose dans un univers qui pourrait paraître merveilleux et plein de bonheur.
Les personnages de la série rendent encore plus l’histoire intriguante de part leur intelligence et leur esprit d’équipe. Emma est vraiment une fille bien, passant le bonheur des autres avant le sien au point de vouloir tous les sauver. Ray aussi est vraiment un personnage intéressant. Son coté détaché et sombre font de lui quelqu’un que l’on veut connaître. Quant à Norman, je l’adore de part sa personnalité mais aussi par le fait qu’il protège Emma malgré tout. Il est vraiment incroyable et sait faire tellement de chose que sa perfection peut parfois nous décontenancer.
Les dessins renforcent encore plus ce coté angoissant et étrange par certains moments qui m’ont fait vraiment flipper (tourner la page et tomber sur le gros plan de « maman »). La dessinatrice arrive à nous faire ressentir les mêmes émotions que ses personnages et je trouve que cela est un plus à la série.
La seule chose que je pourrais lui reprocher, c’est le coté un peu simpliste sur les ennemies des enfants, j’aurais tout de même aimé plus de recherches de ce coté même s’ils sont tout de même géniaux.
The Promised Nerveland sera donc un grand oui pour moi et je ne pourrais pas tenir longtemps avant de lire le second tome dont je vous parlerai bien sur.
Kairi et ses lectures 